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PROCHAINS MATCHS

Garcia / Villas-Boas : deux salles, deux ambiances ?

Depuis cette saison, l’OM se voit travailler avec un nouveau coach du nom d’André Villas-Boas. Le Portugais succède à Rudi Garcia, qui malgré une belle épopée en Europa League il y a 2 ans, a vécu une fin d’aventure trop peu prolifique pour espérer rester. Cela dit, il n’a pas échoué à tous les niveaux.
Il est intéressant de revenir sur les six premiers mois de Rudi Garcia en Phocée et de les comparer avec les débuts d’André Villas-Boas. Rétrospective en chiffres, en images et en faits…

Les Hommes mentent, pas les chiffres

En posant ses valises au Vieux-Port le 20 octobre 2016, Rudi Garcia se voit confier une grosse mission : réhausser le niveau de l’équipe. Et quelle entrée en matière ! Un classico, à Paris. Surtout que celui-ci, bien qu’il ne fut pas brillant, s’est terminé sur un 0-0.
Deux ans et demi plus tard, il laisse un nouveau chantier à son homologue portugais.

Rudi Garcia lors de son premier match avec l’OM.

Voici pour commencer les principales statistiques de chacun lors de leurs premiers mois. Histoire de se rendre compte si une différence est notable entre les deux.

Le pourcentage de victoire est bien supérieur pour le Portugais. En effet, avec la série actuelle que mènent les Olympiens (9 matches sans perdre avec un seul nul), les débuts d’AVB sont plutôt concluants. Il y a eu certes des journées difficiles, mais l’équipe a trouvé une stabilité.
Concernant Garcia, sur ses 6 premiers mois, la plus grosse série comporte 7 matches maximum mais avec 4 nuls.

Le nombre de buts ne varie quasiment pas d’un coach à l’autre mais AVB s’offre des victoires plus courtes. Seuls 3 matches ont vu les Marseillais marquer plus de 2 buts.

Chacun sa tactique

Ce sont deux entraîneurs de natures différentes, les supporters ne contrediront pas cela. Cependant, le système du 4-3-3 les unis sur un point. À croire que le meilleur jeu de l’OM se fait sous cette forme-là.

Voici les onze types des deux coachs :

Mais il est évident de constater que Villas-Boas se rapproche plutôt de notre cher Marcelo Bielsa plutôt que de son prédécesseur Garcia. Avec cette agressivité, ce pressing qui s’installe dès la première minute. À moins que l’arrivée de Rongier ait aidé à cela. En bref, sur le terrain, les mots d’ordres sont « pressing », « vers l’avant » ou encore « rythme ». La possession doit être en la faveur des hommes bleus et blancs, avec des passes courtes, parfois plus longues pour allonger le jeu.

Pour Garcia, le plan était un peu différent. Entre l’attaque et la défense, aucun des deux ne prônait. Il y avait comme un juste milieu, afin de tenir le match par les deux bouts. Ne pas se prendre de buts mais en marquer en contrepartie. Ce qui est logique. Mais parfois, il peut être préférable de s’axer sur un seul aspect du jeu.
Plusieurs systèmes ont été essayés, comme le 4-2-3-1, avec Gomis en pointe, mais les résultats furent peu satisfaisants. En somme, le 4-3-3 était une meilleure solution.
Lopez puis Payet se retrouvèrent aussi au sein de la tactique rêvée de l’ancien coach.

MercatOM

D’un côté, l’actuel coach lyonnais a connu un mercato d’hiver assez actif, en voyant entre autres Dimitri Payet retrouver son club de cœur. Sur le moment, la liste des joueurs arrivant sur le sol marseillais était intéressante. Mais vous connaissez la suite, Sertic n’est plus d’aucune utilité et Evra perd ses nerfs. Seuls Payet et Sanson étaient au cœur du système et le sont encore aujourd’hui.

Pour Villas-Boas, l’été fut chaud, l’été fut intéressant. En effet, il est logique que le mercato estival soit plus mouvementé et malgré une arrivée de moins, les recrues se sont avérées très bonnes suite aux prestations de la première partie de saison.

Concernant la relation professionnelle avec Andoni Zubizarreta, l’Espagnol a dû bien sentir la différence. D’entrée, Garcia impose ses choix et n’engage pas une relation de plénitude avec le directeur sportif de l’OM. Il refuse même certains joueurs, de ce qu’on apprend ces derniers mois, suite à certaines révélations. Pour résumer, il s’attribue plusieurs casquettes, ce qui ne réussira jamais au staff marseillais.

Par la suite, Villas-Boas atterrit et décide de travailler en binôme avec lui. Chose qui est évidemment bien plus confortable pour la gestion de l’équipe et les bons coups sur le marché des transferts.

Pas le même discours côté vestiaire

La présence du Lusitanien fait l’unanimité dans le camp marseillais. La nouveauté ainsi que le discours d’AVB et son staff amènent un vent de fraîcheur dans l’équipe. Aucun joueur ne sent l’envie de reprocher quelconque chose en conférence de presse ou en interview.

On se sent tous très à l’aise avec AVB, et on est tous satisfait de lui.

– Ćaleta-Car, en conférence de presse de #SCOOM

On voit l’influence positive du coach depuis son arrivée au club. C’est une différence énorme pour nous. Il y a une meilleure ambiance a l’entrainement , dans le vestiaire , sur le terrain pendant les matchs et même dans le bus! Je parle très souvent avec lui et on s’entend bien.

– Radonjić dans La Provence

Le Portugais semble miser autant sur le sportif que sur le social. Il est proche de ses joueurs et n’oublie en aucun cas que le football ne se passe pas seulement dans les jambes mais dans les têtes également.
Les victoires s’enchaînent et le moral est au beau fixe pour tous.

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W H A T A T E A M !!!! 👊🏼🔥💙

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La relation entre le coach et les joueurs est bien visible.

Côté Garcia, l’optimisme était certainement présent à son arrivée. La possible remise en forme suite à la venue d’un nouveau staff amène cette cohésion. En ce qui concerne ses 6 premiers mois, il est donc difficile de dresser un comparatif avec Villas-Boas. Mais il est clair que la relation avec le vestiaire est plus en faveur de l’ancien assistant de Mourinho.

En définitive, les deux coachs sont arrivés avec des envies de changement, comme souvent. Mais celui qui semble au mieux s’en sortir est bien le Portugais. L’ambiance, la sérénité avec l’ensemble de l’équipe marseillaise et les victoires qui déroulent lui font gagner des points précieux. A voir par la suite, car ce n’est que le début…

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