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Interview : Jonathan Santiago

Après l’article sur Jonathan Santiago, voici son interview ! Peuple Olympien a contacté pour vous l’ancien espoir de l’OM. Son histoire avec l’OM, son passage du monde professionnel aux terrains amateurs… tout est abordé dans cette interview à l’image du joueur, tout en crochets et accélérations.

Pourrais-tu nous parler un peu plus de toi ? Comment définirais-tu ton style de jeu ?

« Mon style de jeu, c’est la vivacité, la technique et aller vite dans les derniers mètres. »

À quel poste te sens-tu le plus à l’aise ?

« Les postes où je suis le plus à l’aise sont 10, milieu axial et ailier droit. Je suis à l’aise sur les trois. »

As-tu un modèle, une idole à ton poste ? Pourquoi lui ?

Mon joueur de toujours, c’est Ronaldinho, il vient d’une autre planète !

Que représente l’OM pour toi ?

L’OM représente tout pour moi. C’est mon club de cœur, ma ville, où je suis né et où j’ai grandi.

Tu es resté à l’OM de 8 ans à 21 ans, quel souvenir en gardes-tu ?

Je ne garde que des bons souvenirs. Je ne regrette rien, j’ai passé mes meilleurs moments à l’OM.

Tu as effectué tes débuts professionnels avec l’OM lors d’un match de coupe d’Europe ? Comment tu as vécu ce moment ?

Mes débuts en professionnel, c’est quelque chose d’inexplicable. C’est un rêve de gosse qui s’est réalisé. Je l’ai très bien vécu, j’avais fait une entrée correcte pour une première, malgré le résultat.

Est-ce un regret de ne pas avoir percé dans ton club formateur ?

Ne pas avoir réussi dans mon club formateur, c’est beaucoup de déception mais pas de regret car j’avais fait ce qu’il fallait. J’aurais pu y mettre plus de travail, c’est vrai, mais si j’étais né en 1998 ou 1999, avec mon niveau je serais certainement passé professionnel. Avec la nouvelle direction qu’il y a maintenant, les jeunes ont leur chance. On leur fait plus confiance et on les fait signer comme professionnels beaucoup plus qu’à mon époque.

Dans ta jeune carrière, tu as connu plusieurs déceptions… La non-proposition de contrat pro, la blessure au genou. Comment tu les as vécues ?

Pour la non-proposition, je peux pas dire que c’était une déception. J’ai eu cette proposition de contrat élite (voir l’article de lundi dernier sur Jonathan), j’aurais seulement dû choisir ce contrat élite plutôt que le contrat stagiaire. Je serais sûrement passé professionnel, et j’aurais pu être prêté. Cela aurait été bien différent que de ne rien faire ou jouer dans un club de CFA sans contrat professionnel.

Juste après l’OM, tu as signé à Montceau-les-Mines… Comment tu as vécu ce changement ?

De l’OM à Montceau-les-Mines, c’est un changement du tout au tout. On passe du monde professionnel au niveau amateur donc c’est vraiment différent et dur à digérer les premiers mois même si avant Montceau j’avais connu la D2 Suisse (2 mois seulement suite à la faillite du club). Après, on s’y fait, Montceau est un bon club et j’y ai passé un an et demi où je me suis entendu avec tout le monde, le staff, les joueurs, tous. Je ne regrette pas, bien au contraire.

Quel joueur passé par le centre de formation marseillais, mais jamais passé pro, t’a le plus impressionné?

Même s’il est passé professionnel, le joueur qui m’a régalé et beaucoup impressionné, c’est Rafidine Abdullah. C’était un plaisir de le voir jouer et d’évoluer à ses côtés. On se trouvait les yeux fermés, c’était juste incroyable.

Qu’est-ce qui t’a marqué pendant ton passage à Marseille ?

Pendant les années que j’ai passé à Marseille, il n’y a rien en particulier qui m’a marqué plus que le reste. Quand on joue dans ce club, tout nous marque.

Est-ce que tu as une anecdote à raconter sur ta carrière ? Quelque chose qui t’a marqué ?

Une anecdote à raconter et qui m’a marqué ? Non, pas particulièrement si ce n’est l’Europa League bien sûr, ou alors quand j’ai participé au stage de préparation avec les professionnels. Il y avait quelque chose qui m’avait marqué, quand j’avais 13 ans. On était partis faire un tournoi international à Sens. Tout le monde connaît ce tournoi, en particulier les clubs de Ligue 1 et certains clubs européens. On avait gagné le tournoi en battant le PSG en demies et Lille en finale et j’avais été élu meilleur joueur du tournoi, parmi tous les joueurs présents. C’était quelque chose qui m’avait marqué, car tout ceux qui avaient fini meilleurs joueurs à ce tournoi étaient devenus professionnels et pas n’importe lesquels. Benzema, Samir Nasri et d’autres encore ! Et mon père filmait avec les anciennes caméras de l’époque pour ensuite les mettre en cassette. Je me rappelle que c’était assez marquant !

Quels conseils donnerais-tu aux jeunes du centre de formation de l’OM ?

Le conseil que je donne aux joueurs du centre de formation de l’OM c’est de toujours travailler, ne jamais rien lâcher, de prendre en compte tous les conseils qu’on leur donne pour pouvoir accéder au très haut niveau et surtout de ne jamais baisser les bras car ce ne sont pas les plus talentueux qui finissent par réussir mais les plus travailleurs… et les plus patients. Je suis passé par là, je sais de quoi je parle. Travail et patience sont les choses qui nous font réussir un jour ou l’autre.

Sur qui est-ce que tu peux compter dans ton entourage, par rapport au football ? Dans les moments difficiles par exemple…

Dans les moments difficiles, j’ai toujours pu compter sans aucun doute sur mon père, ma mère, mon frère et ma femme. Ils ont toujours été là, dans les meilleurs moments comme les plus difficiles.

Ton meilleur souvenir à l’OM ? Et le pire ?

Mon meilleur souvenir à l’OM ? Entrer en jeu en Europa League, c’est évident ! Et comme pire moment, ma blessure au genou à la reprise, pendant le stage de préparation en été.

Tu as d’autres passions que le football ?

Non, le foot et c’est tout ! Après j’aime d’autres sports comme la boxe, que j’apprécie beaucoup. J’aime aussi le tennis mais je préfère regarder plutôt qu’y jouer, je suis nul au tennis !

Que peut-on te souhaiter pour la suite ?

Ce que l’on peut me souhaiter pour la suite, c’est de retrouver un niveau intéressant, c’est à dire National 2 ou 3, et de faire une grosse saison. Après, le football va très vite. Maintenant, on fait une bonne année en CFA 2 ou 1 et on peut signer dans une équipe de National ou une Ligue 2, donc voilà tout est possible ! Il suffit d’une grosse saison pour que tout reparte !

Nous tenons à remercier sincèrement Jonathan Santiago pour sa disponibilité et nous lui souhaitons le meilleur dans sa recherche d’un projet en National !

Une mention particulière pour notre cher Treize, sans qui cette interview n’aurait jamais vu le jour.

Vous pouvez suivre et contacter Jonathan (@Santiagofoot) et Treize (@treize013) sur Twitter.

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