A cinq jours du déplacement au Parc des Princes, Isaac Lihadji a accordé une interview au quotidien L’Equipe. Il est notamment revenu sur sa situation à l’Olympique de Marseille.
Dans un premier temps, le minot est revenu sur son jeu : « Mon jeu ? Je suis vif, rapide, technique, et j’ai une bonne vision de jeu. Ce que j’aime le plus ? Dribbler, provoquer un peu, faire lever les foules. C’est ça qu’on aime chez nous. »
Il a ensuite évoqué sur sa première en pro avec l’OM (cf le 04 aout 2019 face à Naples) : « Le coach me dit « Tu vas rentrer, fais comme tu fais d’habitude, n’aie pas peur et tentes ». Je me suis dis « C’est le moment de me faire voir, c’est ton moment, essaie de faire rêver les supporters » et ça s’est bien passé. J’ai tenté, perdu quelques ballons. »
En 2013, Isaac Lihadji a subit une fracture au tibia. Il revient sur cette blessure : « Suite à cette blessure, je n’ai pas douté mais je me suis posé quelques questions. Je savais que la route allait être longue mais j’y ai toujours cru. Ma famille m’a toujours poussé. Celui qui me suit depuis que je suis petit, Nabil Hannachi, m’a dit : « Ne lâche pas, reste concentré, je sais que c’est dur mais c’est comme ça la vie, on ne sait pas de quoi est fait demain. » Il m’a fait beaucoup bosser : la technique, la coordination.. Je pense souvent au fait que j’ai galéré et maintenant, je suis là. Ce n’est pas maintenant que je vais lâcher. »
Après cela, il a parlé de sa situation avec les pros du club : « Tout le monde m’a prit sous son aile : Mandanda, Luiz Gustavo, Thauvin, Payet, Lopez, Kamara… Ils m’ont tous dit : « N’aie pas la pression, joue comme tu sais le faire. Etre sur le banc, c’est déjà énorme, mais être titulaire à l’OM c’est un grand truc. Oui, j’espère le devenir. »
Il a conclu cette interview en parlant de sa coupe du monde U17 avec les Bleus : « On va essayer d’aller le plus loin possible. Participer à ce tournois est une fierté pour ma famille, mes amis. Il y a beaucoup d’émotion. Moi, je vais essayer d’être titulaire, de faire jouer mes camarades, de prendre du plaisir. Jouer mon jeu quoi. »