En ce vendredi 31 juillet, l’OM a affronté le Bayern, s’offrant une confrontation bien différente des précédents matchs amicaux. En effet, les champions d’Allemagne l’ont emporté 1-0, sans réelle difficulté.
Les compositions
Voici les deux XI concoctés par André Villas-Boas et Hans-Dieter Flick. L’OM a sorti son équipe type, tandis que le Bayern doit faire sans Pavard et opte pour quelques changements mais reste tout autant attractif :
Le 1️⃣1️⃣ de départ aligné par André Villas-Boas pour affronter le @FCBAYERN ⚪️🔵#FCBOM #DroitAuBut pic.twitter.com/nQMS4foJ4c
— Olympique de Marseille (@OM_Officiel) July 31, 2020
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— FC Bayern München (@FCBayern) July 31, 2020
Menés mais pas vaincus
Le match démarre sur un gros rythme, notamment imposé par le Bayern. Les joueurs allemands n’ont pas de mal à garder la balle et ont la main sur le jeu. Ils montrent leur supériorité, somme toute logique.
Le pressing bavarois empêche l’OM de construire sur la longueur et d’avancer vers la surface.
À la septième minute, Thauvin gagne tout de même un coup-franc bien placé, il le tire correctement mais l’arbitre siffle un hors-jeu.
On sent le Bayern plus à l’aise techniquement mais l’écart n’est pas si énorme. Le problème côté olympien vient d’un bloc très bas. Les joueurs de Villas-Boas craignent de se faire prendre en contre-attaque, au vu des qualités offensives qu’il y a en face.
La première vraie incursion des Olympiens vient à la 13e minute, grâce à une combinaison entre Sarr et Thauvin… Mais le manque de justesse sur les passes fausse tout.
Trente secondes plus tard, Rongier arrive presque seul vers le but, il a la possibilité de tirer mais manque de confiance et se perd à vouloir jouer avec ses coéquipiers.
L’OM s’offre quelques possibilités, bien que la finition ne soit pas présente. Comme sur une frappe lointaine de Sarr par exemple.
Mais Benedetto est inexistant en attaque, le jeu de marseillais se concentre sur Thauvin.
19ème minute : but de Gnabry pour le Bayern, qui fait son numéro dans la surface et élimine deux défenseurs : 1-0.
Durant le reste de la période, le jeu est moins rythmé. Les occasions ne sont pas plus nombreuses, d’un côté comme de l’autre. Mais Amavi semble esseulé face aux nombreux débordements de Müller.
41ème minute : Steve Mandanda offre une parade sur un tir fort de Kimmich. Le danger reste constant.
Payet et Benedetto restent très décevants en cette première période côté offensif.
45ème : Nouvel arrêt du capitaine marseillais pour conclure avant la mi-temps, sur une frappe de Davis. Heureusement que Mandanda est là.
Une différence attendue
Coman, Coutinho et Hernandez font leur entrée pour le Bayern. Tandis que l’OM fait entrer Sakai à la place de Sarr.
Amavi offre un coup-franc au Bayern alors qu’il est en retard sur Kimmich. Preuve de son mauvais match.
Le champion d’Allemagne se balade assez facilement et l’OM subit trop d’attaques. La qualité technique n’est pas assez au rendez-vous pour espérer plus.
Est-ce la fatigue ou l’acharnement bavarois ? L’OM peine à se donner de l’air et à ressortir, sans jamais garder la balle plus de 30 secondes.
À la 53ème, ils arrivent tout de même à lancer Payet vers la surface mais le centre est mauvais et Thauvin n’arrive pas à rattraper le coup.
La minute d’après, la contre-attaque fait peur mais termine sur une volée de Lewandowski, direction l’espace. Mais le danger est réel et il ne faut pas sous-estimer le joueur.
Défensivement, les centraux sont concentrés mais le reste de l’effectif est trop laxiste, ce qui offre des facilités aux Allemands.
Les passes sont souvent trop profondes pour Thauvin ou Benedetto.
60ème : beaucoup de changements pour les deux équipes. Radonjić, Aké, Germain et Strootman rentrent à la place de Payet, Benedetto, Thauvin et Rongier.
64ème : Le néo-marseillais Balerdi remplace Ćaleta-Car. L’occasion de le voir un peu plus.
Niveau jeu, la domination est sans appel et dès que l’OM a le ballon, les joueurs sont pressés ou bousculés. Difficile d’espérer plus au milieu de cela.
Contrairement à la première période, les occasions se font très rares pour Villas-Boas et ses hommes.
76ème : Radonjić se bat dans la surface mais l’action se termine prématurément. Quelques espoirs pointent le bout de leur nez mais sans grande conviction. On sent tout de même un peu de fraîcheur avec les entrants.
79ème : Gueye, Lopez et Khaoui rentrent pour Sanson, Amavi et Kamara.
Une baisse d’intensité et une gestion du Bayern caractérisent cette fin de match.
82ème : coup d’éclat de la part d’Aké, il fait parler sa technicité et tente le lob sur Ulreich mais sans succès, dommage.
Peu d’actions intéressantes à la toute fin de match et une domination logique du Bayern de Munich, mieux préparé et avec la Ligue des Champions en ligne de mire.