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#NOOM : Des crocos qui ne dévorent rien

Au stade des Costières, l’ambiance était électrique avec autant de buts que d’expulsions. Pourtant la soirée fut belle pour les Marseillais, moins pour les Crocos. La victoire obtenue sur le score de deux à zéro permet à l’OM de se hisser à la deuxième place.

Les quinze premières minutes ne se déroulent pas au mieux pour les Olympiens. L’équipe conduite en 4-4-2 losange laisse des doutes quant à l’organisation et à la tactique souhaitée.

Rongier et Michael Cuisance se partageant l’axe droit du terrain. Le premier quart d’heure, nommé « rodage » par André Villas-Boas en interview d’après-match, laisse pataud. Les Crocos mettent de l’intensité, gèrent le pressing de manière à laisser courir les Marseillais, jusqu’à l’erreur. Les Phocéens ne savent pas trop quoi faire du ballon. Les minutes avancent et se répètent. Avec des schémas de passes trop latéraux, l’équipe est inoffensive. Il faut attendre que les pieds soyeux de Payet fassent le job. Elancé sur le côté gauche de la surface adverse, il mystifie la défense nîmoise avant de frapper fort sur le gardien. De quoi nous faire oublier le geste non maîtrisé de Jordan Amavi, qui lui vaudra un carton jaune. Le tout à la 52e seconde.

Ensuite, la tendance s’inverse, Sakai distille un centre parfait pour Ćaleta-Car, mais la tête du Croate manque de mordant. Quelques minutes plus tard, le latéral droit, très à la peine, laisse son pied aux 25 mètres. Il est encore sous le choc d’avoir réussi un centre une poignée de minutes plus tôt. Elliasson – seul réel danger de Nîmes sur ce match -, envoie un coup-franc magistral sur la barre de Mandanda, qui ne lâchera donc pas une tête de déterré. Ensuite, les Marseillais vont de l’avant. La possession n’est plus stérile et les offensives se font plus pressantes.

Il manque ce grain de folie et de justesse pour parvenir à trouer les filets de Reynet. Ils battent même leur record de tirs depuis le début de saison. Seize, c’est dire le manque cruel de jeu sur les précédents matches. Pour Benedetto, c’est la même rengaine. Trop innocent ou trop peu trouvé, un débat éternel.

Il y a aussi cette odeur de poudre qui se repend dans le stade. Les duels sont hargneux, les cartons donnés aux Marseillais sont bien jaunes et ça déplaît. Que ce soit les supporters ou l’équipe bleue et blanche. André Villas-Boas le fait comprendre, trop d’ailleurs, puisqu’il se fait expulser à la 40e minute. Et comme au City Stade, il se retrouve, en survêtement, assis en hauteur sur les barrières en métal. En attendant, Álvaro, Cuisance et Amavi écopent aussi de la biscotte. Mais après les échauffourées et la pause, la chance va tourner.

Confiance retrouvée et crocos édentés

Les Gardois sont inefficaces, voir quasi amorphes. Ils subissent le jeu et construisent très peu. Le boulevard pour la victoire est du côté des Phocéens. Il faut attendre la 57e et deux gestes de grande classe pour voir un but. Une transversale, un contrôle poitrine et un superbe lob. C’est beau le football.

Pipa marque son deuxième but en Ligue 1 et pas de n’importe quelle des manières, puisqu’il offre la deuxième place à l’OM. Les Olympiens sont en forme, bien que Cuisance cherche encore des repères et qu’Hiroki Sakai continue à alimenter les ramasseurs de balle sur le côté avec ses centres. Les Marseillais continuent leur lancée et aidés par un meilleur Payet, tout ne peut être que réussite. Y compris pour les remplaçants.

Gueye, Germain et Thauvin font leur entrée. L’ex-monégasque ne tarde pas à élargir le score, puisque dix minutes plus tard, il reprend tranquillement un centre millimétré de Sanson, qui venait de louper l’immanquable. Le score en restera là. Luis Henrique a lui aussi marqué, mais il a été signalé hors-jeu.

Ce match est surprenant d’intensité et certains ont succombé. C’est le cas du numéro 15, Duje sera suspendu face à Rennes. Mais à part ces coups de sang et un arbitrage trop moyen, il y a du positif dans cette rencontre. Les joueurs ont renoué avec les triangles de passes, des actions construites et qualitatives, à l’image du but de Valère Germain. Pourtant le positif, on ne peut pas dire qu’il soit dans les propos d’André Villas-Boas, lorsqu’il évoque le cas Mæhle. Sa côte serait trop élevée pour un transfert cet hiver. En revanche, Pablo Longoria ramène un peu de soleil, en expliquant que l’OM piste un attaquant. De quoi faire le plein de confiance.

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