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PROCHAINS MATCHS

#PSGOM La peine de la capitale

Ils l’ont fait ! 8 ans, 9 mois et 18 jours après le dernier succès olympien face au club parisien, l’OM a enfin conjuré le sort. Une victoire arrachée grâce à Florian Thauvin, unique buteur de la rencontre, suite à un coup franc de Payet, à la 31ème minute. Un match conclu dans un contexte délétère, avec 5 cartons rouges sortis dans le temps additionnel (auxquels s’ajoutent 14 cartons jaunes distribués au gré de la partie). Mais l’essentiel, à savoir la victoire, est là, et les compteurs sont remis à zéro. Villas-Boas et ses hommes ont enfin libéré tout un peuple, toute une ville.

Le coup tactique de Villas-Boas

Dès l’annonce des compositions, et notamment du côté marseillais, le technicien portugais a dévoilé quelques surprises. La titularisation de Gueye au milieu, d’une part. Mais aussi la présence de Maxime Lopez en lieu et place de Benedetto, aligné dans un rôle de « faux neuf ».

Côté parisien, Neymar et Ángel Di María, remis miraculeusement de leur infection au Covid, étaient titulaires. Pour compléter le trio d’attaque, Sarabia était aligné, tout comme la nouvelle recrue Florenzi, sur le flanc droit.

Des débuts aux airs de déjà-vu

Les premières minutes rappellent les Marseillais à la réalité. Dès la 3ème minute, Verratti bute sur un Mandanda déjà stratosphérique. Les vingt minutes suivantes sont étouffantes pour un OM qui reste cependant très solide. Paris a le ballon, mais les quelques contres et coups de pieds arrêtés dont bénéficient les coéquipiers de Payet se montrent intéressants.

Portés par un Florenzi très remuant et le toujours imprévisible Neymar, les joueurs de Tuchel asphyxient Marseille. Álvaro et Duje Ćaleta-Car font bloc et ne laissent rien passer. D’ailleurs, Paris ne parvient plus à se créer de véritables occasions franches. Si l’Espagnol balance parfois sans chercher à relancer proprement, cela semble efficace. Et en termes de relances courtes, l’OM n’est pas avare dans ses prises de risque. Sur leurs côtés respectifs, les latéraux tentent régulièrement de combiner avec leurs ailiers. Souvent contrés, les quelques actions qui se concrétisent font toutefois douter la défense parisienne.

Un héros nommé Thauvin

Plaque tournante du milieu marseillais ce soir, Boubacar Kamara se bat comme un beau diable et, seul à la lutte avec trois Parisiens, obtient un bon coup franc. À une bonne trentaine de mètres, très légèrement excentré, Payet prend son destin en main. Mais c’est bien d’un délicieux coup de patte qu’il sert royalement Thauvin. L’ailier marseillais reprend parfaitement et ne laisse aucune chance à un Sergio Rico pas exempt de tout reproche. Qui a dit que l’international français n’était pas fait pour les grands matchs ? Une ouverture du score qui fera taire quelques détracteurs.

La fin du premier acte sera plus hachée. Si les Parisiens tentent de se remettre dedans, c’est bien Neymar qui semble sortir peu à peu de son match. L’arbitre n’aide pas à calmer les esprits, gratifiant notamment Pape Gueye d’un carton jaune que même Verratti n’avait pas osé réclamer. L’OM mène par la plus petite des marges à la pause.

L’OM et Mandanda ont tenu bon

Que cette seconde période fut mouvementée ! Le PSG reprend tambour battant et obtient un coup franc très dangereux au bout cinq petites minutes. Sans succès. Les vices-champions d’Europe poussent. Neymar rate l’immanquable à bout portant, mais Mandanda se montre impeccable à chaque fois qu’il est sollicité. Héroïque, même en sortant du pied la tentative à bout portant de Sarabia. Il ne sera pris à défaut qu’une seule fois, lorsque Di María pensera égaliser… avant d’être rapidement signalé hors-jeu.

Pourtant, les offensives parisiennes répétées ne resteront pas dans les mémoires. Pas autant, du moins, que d’autres faits de matchs marquants. Peu avant l’heure de jeu, Benedetto entre et remplace Pape Gueye, faisant redescendre Lopez sur le terrain. Une entrée en jeu assez quelconque, jusqu’à cette 64ème minute hallucinante. Parfaitement servi par un Álvaro monté aux avant-postes, Thauvin frappe fort croisé. Sa tentative, repoussée par Rico, est reprise victorieusement par Benedetto, qui fusille le gardien espagnol au point de pénalty. À la stupeur générale, Thauvin est signalé en position de hors-jeu. Un constat loin d’être évident.

Cinq exclusions, et rideau !

Dans les dernières minutes, la pression monte. D’abord dans le jeu, avec les assauts incessants du PSG sur la forteresse marseillaise. Mais c’est surtout la toute fin d’un temps additionnel interminable qui fera couler de l’encre. Les provocations lancées de part et d’autre pendant l’intégralité de la rencontre ont eu l’effet d’une bombe à retardement. Dans le rôle des détonateurs, Álvaro et Neymar, qui se sont invectivés dès les premiers instants. Les premiers exclus sont pourtant les latéraux Amavi et Kurzawa, à l’origine d’un remake de l’affrontement McGregor-Mayweather. Exclusions stupides mais logiques, donc. En revanche, plus difficile de comprendre pourquoi Benedetto voit rouge, n’ayant pas répondu aux coups de Paredes, lui aussi exclu. Après un dernier coup d’œil à la VAR, c’est Neymar qui clôture le bal, coupable de plusieurs gestes d’humeur à l’encontre du numéro 3 marseillais. Le jeu ne reprendra pas. 1-0, score final.

Conclu dans une atmosphère peu propice au football, ce Classico n’en restera pas moins mémorable. Les hommes de Villas-Boas s’attendaient à subir, et c’est ce qui s’est passé. Mais l’efficacité et le réalisme olympien ont eu raison du rival de toujours. L’addition aurait même pu (dû ?) être plus lourde. Qu’importe, le coach portugais a une nouvelle fois sorti de son chapeau un tour de magie historique. Le premier Classico depuis la disparition de Pape Diouf aura été le bon. Il n’y aurait pas pu exister plus bel hommage.

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2 Commentaires
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Allan Nestiri
Allan Nestiri
14 septembre 2020 14 h 42 min

ZUMBA CAFEW CAFEW CARNAVAL !!!!

Paul
Éditeur
Paul
14 septembre 2020 15 h 26 min

C’est pas la capitale… C’EST MARSEILLE BÉBÉ

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