Ce n’est sûrement pas le défenseur central que l’on cite automatiquement quand on parle de l’OM. Mais il fait partie de la belle brochette d’Argentins passés par le club. Renato Civelli n’a pas pu rester autant qu’il l’aurait voulu, mais cela ne nous empêche pas de s’intéresser à ses expériences post-OM.
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Des allers et venues entre la France et l’Argentine
C’est tout d’abord en prêt qu’il débarque à Marseille à l’hiver 2006. Il doit alors tenter de convaincre en à peine six mois. Et ce fut mission réussie puisque Marseille, mené par le regretté Pape Diouf, lève l’option d’achat pour se faire transférer le défenseur définitivement. Après 17 matchs et 1 but, voilà que Civelli est Marseillais, contre la somme de 1 750 000€.
Cela dit, au cours de la saison suivante, il voit arriver de la concurrence par le biais de Julien Rodriguez et perd du temps de jeu. Il joue pour sa première saison pleine : 26 matchs dont 21 titularisations et 3 buts (TCC).
Il est ensuite prêté dans son pays natal, à Gimnasia, pour la saison 2007-2008. Là-bas, il effectue 29 matchs, tous en tant que titulaire. Par la suite, il pense revenir à Marseille pour s’imposer de nouveau mais il faut savoir que notre Argentin a bien failli ne jamais poursuivre sa carrière. En début de saison, il subit un accident lors d’une séance de pêche. Suite à cela, il rate une partie de la saison et ne refoule la pelouse que six mois plus tard.
Et malgré cela, Eric Gerets, coach marseillais à l’époque, le fait remonter en selle début février. Il enchaîne les titularisations jusqu’à la fin de la saison.
C’est finalement Deschamps qui l’écartera du XI, le faisant partir de nouveau en prêt du côté de San Lorenzo (Argentine).
C’est à Nice qu’il rebondit durant trois ans et demi, où il s’expose clairement en tant que pilier de la charnière niçoise, avec plus de 131 matchs (16 buts et 8 passes décisives).
[…] j’ai d’excellents souvenirs de cette ville. […] La première fois que j’ai mis les pieds au Vélodrome, ça a été quelque chose… […] Après quelques années et avec un peu plus de recul, je me dis que je n’aurais pas dû m’en aller. […] Quand j’ai signé à Marseille, je ne savais pas où j’arrivais. Je me suis vite rendu compte de l’ampleur de l’OM, tu ne retrouves pas ça ailleurs.
– Renato Civelli (Source : Footmarseille.com)
Encore des voyages
Mais sa carrière ne va pas s’arrêter là en termes de voyages. Il va connaître une petite expérience turque, de deux ans. L’ancien Marseillais y est également titularisé, malgré une blessure au genou qui l’embête principalement à la fin de son contrat. Ce dernier n’est pas prolongé.
Et c’est ainsi que Lille devient sa dernière étape française. Et devinez quoi ? Il est encore une fois titulaire indiscutable pendant 1 an et demi, aux côtés de Basa ou encore Soumaoro.
En définitive, Civelli connaît à chaque étape de bonnes conditions et apporte tout son potentiel et ses qualités. À chaque fois titularisé, bon nombre d’entraîneur ont eu confiance en lui. Mais la fin de sa carrière est arrivée et l’aventure européenne avec.
Une fin de carrière à la maison
« J’ai 33 ans et je me suis toujours dit que j’allais rentrer en Argentine pour pouvoir jouer là-bas. C’est un souhait personnel de jouer quelques années là-bas parce que j’ai fait pratiquement toute ma carrière en Europe. Et puis, il y a aussi le côté familial. Je vieillis, mes parents vieillissent, mes filles grandissent et je pense que c’est le moment de rentrer. »
– Renato Civelli
Le mercato hivernal de la saison 2016-2017 ouvre et ses portes et malgré son apport au sein de l’effectif lillois, il est sur le marché. Il souhaite réellement, d’après ses dires, rentrer chez les siens, en Argentine. Il retourne dans son club formateur, Banfield, durant trois ans et demi. Pour enfin terminer à Huracán.
C’est en juillet 2021 qu’il raccroche les crampons pour de bon.
💬 «On venait de perdre à Lyon, j’avais été assez critiqué.»
— 90football (@90footballFr) April 23, 2023
Derrière, Renato Civelli claque un doublé pour ce qui reste l’un de ses plus beaux moments à Marseille.
🔴 Interview : https://t.co/2EEJtDMIcK#OLOM #Marseille pic.twitter.com/cjtrTgNKBm
