L’OM a récemment réalisé une vague de signatures pro chez ses jeunes, un bon plan pour le club qui confirme son envie de miser sur la formation. Plusieurs rumeurs et hypothèses circulent quand aux raisons de ces contrats, nous avons réuni pour vous les plus plausibles.
Objectif Youth League
Alors que le footballeur moderne bat des records de précocité, la Youth League est avec le temps devenue plus qu’une simple compétition. C’est en effet l’un des meilleurs moyens de se faire détecter et, par la même occasion, de goûter au monde pro. Phil Foden, Carles Aleñá ou même le jeune Lyonnais Rayan Cherki en sont les meilleurs exemples.
La Youth quoi ?
Créée en 2013, l’UEFA Youth League est une compétition Européenne similaire à la Champions League réservée aux moins de 19 ans.
Son fonctionnement est assez simple, chaque club qualifié pour la League des Champions est automatiquement qualifié pour la Youth League. En phases de groupes, on retrouve donc 8 poules de 4, et tous les matchs se jouent 2 fois (aller-retour). A noter que sont aussi qualifiés tous les champions nationaux des catégories U19.
« Notre but est de créer des joueurs de niveau Champions League, et cette compétition est un accélérateur de progression qui permet de jouer contre Barcelone ou Manchester City dans des matchs à enjeu dans des grands stades et en faisant de longs déplacements. C’est l’occasion de grandir. »
Ancien entraineur U19 du Celtic
Quel rapport avec nos jeunes ?
En décrochant leur ticket pour la Champions League, le club Phocéen a, de ce fait, offert à ses minots la place tant convoitée en Youth League. On peut donc supposer, pour la saison prochaine, une envie de performer dans cette compétition pour faire progresser et grandir ses jeunes, se montrer sur la scène européenne et faire prendre de la valeur à ses recrues. Le club Phocéen a donc tout à gagner.
Rappelons que la dernière participation de l’OM en Youth League remonte au 1 Novembre 2013, lorsque nos minots s’étaient inclinés 5-2 contre Dortmund, avec notamment dans l’effectif un jeune aujourd’hui bien connu, Maxime Lopez.
La saison 2020/2021 de nos U19 s’annonce croustillante…
Pour plus d’informations : Pourquoi l’UEFA a créé la Youth League
Un problème financier
Tandis que l’OM traverse une période délicate d’un point de vue financier, Frank McCourt n’aurait pas l’intention de remettre de l’argent dans le club. Alors, comment recruter sans budget ? La signature professionnelle de nos jeunes serait en partie la solution pour les verrouiller, préparer l’avenir et que certains remplacent des joueurs à forte valeur. Les meilleurs exemples sont Boubacar Kamara ou Maxime Lopez.
L’OM Trading Project
En arrivant a l’OM, Frank McCourt, d’ailleurs souvent moqué, avait laissé entendre qu’il s’intéressait au trading de joueurs mais n’avait jusque là rien proposé de concret. Cependant, à défaut de ne pouvoir recruter et au vu des problèmes actuels, cette idée semble être remise au goût du jour par le principal investisseur de l’OM. Les avis divergent quant à cette méthode mais a-t-on vraiment le choix ?
De plus, pour cela, le club possède un magnifique centre de formation qui avait été, jusqu’à présent, très mal mis à contribution, mais aussi des jeunes joueurs qui, par leur saison quasiment sans fautes, ont su prouver leur potentiel.
Mais encore faut-il leur proposer un projet sportif cohérent car signer c’est bien, mais jouer c’est mieux. Alexandre Phliponeau en est le meilleur exemple, le pur produit du centre de formation « pourrit » malheureusement en réserve.
Un coup de comm’
Cette idée peut, au premier abord, paraitre loufoque, mais la signature d’un si grand nombre de joueurs peut très bien être un énorme coup de communication. En effet, bien que Jacques-Henri Eyraud insiste sur l’importance de la formation, les magnifiques structures dont dispose le club ne sont pas bien mises en avant. L’énorme travail de détection et de formation s’effectue dans l’ombre, ce qui est dommage quand on en connaît l’importance pour tout grand club.
Pourquoi ?
Bien que ce ne soit certainement pas l’unique raison, ce potentiel « coup de comm » a pu montrer au grand public que le projet formation a évolué et fonctionne, et a potentiellement pu donner envie a des jeunes joueurs de s’y joindre.
En conclusion
Jacques-Henri Eyraud l’a répété à plusieurs reprises ces derniers mois, la formation doit devenir l’un des piliers de l’Olympique de Marseille. La recrue des ces jeunes montre en quelque sorte le passage des paroles aux actes.
Dans un football moderne où règne la bataille de « qui signera la pépite la plus jeune », les enjeux de la formation sont énormes. Le chemin sera long, mais le jeu n’en vaut-il pas la chandelle ?
