Dimanche soir, l’OM a officialisé le « OM Africa » et sa collaboration avec l’académie Diambars.
A l’occasion du lancement de cette collaboration, de nombreux ex-olympiens étaient présents dimanche soir au stade Vélodrome : Mamadou Niang, Souleymane Diawara, Stéphane Mbia, Basile Boli, Abedi Pelé, Taye Taiwo, Djamel Belmadi ou encore Charles Kaboré.
Ce dernier a réalisé une interview dans l’édition La Provence de ce mercredi 11 décembre 2019. Il en a profité pour évoquer son passé en tant que joueur de l’Olympique de Marseille, mais aussi pour revenir sur l’OM actuel et sur le match de dimanche. Extrait.
Charles Kaboré : « Je suis reconnaissant envers l’OM. »
Dans un premier temps, il revient sur la soirée qu’il vient de vivre (ndlr : OM 3-1 Bordeaux, dimanche à 21h) : « J’ai passé une excellente soirée. Ça a été un très beau moment de ma vie que de revoir Souley’, Stéphane ou encore Taye. J’ai d’ailleurs remercié le président d’avoir eu cette idée me permettant de revoir les salariés du club. Et puis, l’équipe a gagné et très bien joué.«
« On s’appelle fréquemment, mais nous sommes loin les uns des autres, Mamad’ (Niang) et Souley’ sont là, moi je suis en Russie, Steph’ en Chine, Taye en Finlande… Revenir à Marseille, c’était raviver les plus beaux moments de ma carrière. Je suis reconnaissant envers l’OM. C’est grâce à ce club que j’ai mené une petite carrière sans histoire. En un an, je suis passé du Burkina à Libourne puis à Marseille. »
Charles Kaboré : « Je suis à peu près tous les matchs de l’OM »
Il a ensuite évoqué le nouveau stade Vélodrome : « Le nouveau stade ? Il est magnifique. Sans le Mistral, avec une ambiance folle et une équipe enthousiasmante. Ça a changé. Avant, quand on perdait 1-0 à la mi-temps, on était sifflé, maintenant, ils encouragent du début à la fin, c’est une belle évolution. Le public suit le jeu, quand tu te bats, que tu mouilles le maillot, ils le reconnaissent, c’est une bonne chose. »
« Je suis à peu près tous les matches. En huit ans, j’ai dû en rater 2 ou 3 sur 100. L’OM, c’est à vie, c’est gravé en moi. »
Il donne ensuite son avis sur le match face à Bordeaux et sur l’OM en général : « Je les sentais capable de revenir à tout moment. Le plus important, c’était de marquer le plus vite possible. Ce qu’ils ont fait d’entrée en deuxième, ça leur a donné encore plus de confiance. »
« Je connais André Villas-Boas. Avec Krasnodar, j’ai joué contre son Zénith Saint Petersbourg et il m’avait marqué par sa confiance en son travail. Il parle peu, ne fait pas de polémique et il a emmagasiné de l’expérience. L’OM a fait un très bon choix, je l’avais dit quand ils l’ont recruté et je le répète. Sa confiance, sa sérénité rejaillissent sur l’équipe. Menée 1-0, elle continuait de ressortir proprement en passes courtes, de jouer comme si elle menait elle-même au score. Cette année sera la bonne. Le comportement d’une équipe vient du coach. Que l’on démarre ou qu’on sorte du banc, il faut tout donner »
Il conclut en évoquant l’effectif du club olympien : « Non, je n’avais pas peur que l’effectif soit trop court parce que le comportement d’une équipe vient du coach. Que l’on démarre ou qu’on sorte du banc, il faut tout donner. Quand Maxime Lopez est entré, on n’a pas senti de différence, l’équipe n’était pas amoindrie, c’est très bien ça, il y a de vraies bases et j’ai pris beaucoup de plaisir. Nous étions comme des enfants à Noël. »
Vous pouvez retrouver l’intégralité de l’interview en cliquant ici.