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PROCHAINS MATCHS

#SVHOM : minots d’or

La terrain synthétique de Viry-Châtillon n’a rien envier à la pelouse, de même pour la forêt de Luminy et le décor et les olympiens sur ce match n’ont pas à jalouser le Real Madrid. Retour sur la confrontation amicale entre Heimstetten et L’OM.

Après sa victoire en claquettes face au FC Pingzau, les Olympiens avaient à cœur d’enchaîner, et c’est chose faite. En marquant six buts et en en encaissant qu’un seul, les subordonnés de Villas-Boas ont rempli leur part du contrat. Il faut dire que l’inverse n’aurait pas été acceptable.

Compo de départ

Sur le début de match, les Olympiens, pourtant poussés par un soleil aussi vif que les cheveux de Pipa, ont du mal. Cela est probablement dû au fait qu’ils digèrent encore le placement de Khaoui au poste de latéral gauche. Et, après avoir tenté une passe à dix et des débordements sans conviction tactique, ils se font surprendre. Malgré un presque but de Rolando euh… Duje sur corner et un coup franc cadré de Payet.

Après une faute sur le côté gauche de la défense olympienne, les Bavarois marquent sur le coup franc qui suit, après un cafouillage ou un mauvais renvoi.

La machine est lancée

Quelques minutes plus tard, les Marseillais montrent qui ils sont et envoient un signal fort au Bayern Munich. Eh oui, Thauvin, joueur le plus remuant avec le duo Aké-Payet va prendre les choses en main. Sur le côté droit de la surface allemande, il envoie un centre ajusté pour Sanson qui…ne maîtrise pas vraiment. Et par deux fois en plus. Heureusement, le minot Marley, à l’affut, reprend le cuir que le portier allemand, pas vraiment à son aise, a lâché.

Après ce golazoooo (but sur la ligne) du jeune Marseillais à la 24e, l’OM prend de l’ampleur et les largeurs du terrain. Payet et Thauvin régalent et offrent de bons décalages, malgré le fait que les pistons Khaoui et Sakai très prudents ou trop timides n’aident pas vraiment. Mais l’OM, en bloc haut qui navigue entre le 3-5-2, 4-4-2 et 4-2-3-1, va dérouler.

Doublé d’Aké

La barre, les frappes ratées non cadrées, les arrêts du portier, tout y passe. Mais Aké arrive en homme providentiel. Eh oui, après s’être attaqué au Losc, il officie sur les papas allemands.

Kamara, auteur d’un gros match, prend la relève et réalise un centre tir qui ferait rougir Taye Taiwo. Et hop 2-1 puis 3 à 1, grâce au patron de la soirée, celui qui est très juste dans sa conservation du ballon, le numéro 23, Marley Aké.

Oui, la qualité du live et l’effet cages du city stade du quartier induisent en erreur. Mais rassurez-vous, il y a bien but. C’est tout pour cette mi-temps, où Thauvin, auteur d’une grosse prestation, a régalé. D’ailleurs, petit message pour l’OM, envoyez nous une vidéo de son dribble magnifique !

Deuxième mi-temps

Marée de changements

On ne comprend plus grand chose, qui bat l’herbe ou qui se trouve sur le banc. Bon, avec un peu de concentration, on remarque que presque toute l’équipe a été changée. Seul Duje finit le match. Il y en a pour tout le monde et bien sûr, ils en profitent. Chabrolle surtout, ailier gauche puis relayeur, prend ses responsabilités. Amavi et Sarr apportent du sang neuf et de la vivacité.

Normal, pour quelqu’un qui déroule face à Naples. Bien aidé par un Pape Gueye placide et qui, comme Duje, régule tranquillement et avec classe le jeu. Deux mastondontes qui ont livré avec soin de merveilleuses transversales sur les poitrines des joueurs de couloir. Après quelques mouvements brouillons, Florian se défait du défenseur à l’aide d’une somptueuse talonnade, puis du gauche, il transperce le gardien, qui se rappelle qu’il aurait mieux fait de rester chez lui. Mais quelle passe décisive de Pape! Il continue son festival et sert ensuite sur un plateau d’argent Benedetto, bien placé, qui marque tranquillement du gauche.

But splendide de Rongier

Ensuite, c’est au tour de Rongier de marquer son premier but avec l’OM ! Très discret, il envoie une merveille de piqué dans les cages du portier allemand. Quelques minutes avant, il avait réalisé un double contact digne d’Eden Hazard sur un adversaire. NR7, moyen ce soir, n’avait pas converti le service en but.

Il a sûrement voulu imiter son collègue Valère Germain, qui, comme d’habitude, a été transparent et n’a jamais su gagner un duel en un contre un. Se référer à la noté donnée au numéro 28 lors du dernier match de ligue 1 de l’OM

Le match se termine, le calvaire est fini pour l’arbitre qui n’a pas pris au sérieux l’attentat subi par Payet en première période. Un véritable acte de boucher, et non, ce n’est pas une blague sur les éventuels métiers des joueurs de l’équipe de D3…

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