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PROCHAINS MATCHS

#FCMOM : Clap de fin pour les Olympiens !

Au bout d’un match ennuyeux et après s’être fait surprendre dans les arrêts de jeu, l’OM parvient à se sortir du piège messin. Alors que le coup de sifflet final avait été sifflé, l’OM a obtenu un penalty à la 90’+13 ! Grâce à ce nul, Marseille s’est mathématiquement assuré l’extrême minimum pour participer à l’Europa League l’an prochain. Ainsi, à l’issue de ce match, le club phocéen achève l’exercice 2020-2021 à la cinquième place.

Bien clôturer

Hier soir, les Marseillais se sont présentés au Stade Saint-Symphorien pratiquement qualifiés en Europa League. Les Messins quant à eux n’avaient également plus rien à jouer, car assurés du maintien. L’enjeu du match consistait donc à clôturer une saison compliquée, autant institutionnellement que sportivement. Les Marseillais avaient pour mission hier soir de laisser un bon dernier souvenir de cette saison 2020-2021. Pour cela, Sampaoli, qui était sur le banc à la suite de son carton rouge obtenu le match dernier, s’est présenté avec son habituel 3-5-2. Pour autant, en l’absence de Thauvin et Sakaï, on notera la présence de Benedetto dans ce XI de départ légèrement remanié donc pour l’occasion.

[À lire aussi:] #FCMOM : Bien finir la saison

Une première période soporifique

L’inoffensivité de Marseille

Durant cette première période, les deux équipes se sont neutralisées méthodiquement. L’OM a comme à son habitude confisqué le ballon (66% de possession) à son adversaire. Néanmoins, les Phocéens n’ont pas su profiter de cette possession pour ouvrir la voie. En effet, le jeu des bleus et blancs s’est réduit à des grandes ouvertures transversales depuis l’arrière (8 au total dans cette première période). Ainsi, l’OM malchanceux à la retombée n’a pas su créer d’occasion franche pour ouvrir le score. Durant cette période, l’OM n’aura piteusement tiré aucune fois au but. Marseille s’est enfermé dans un circuit de passe vers l’arrière, stérile. Cela a expliqué un nombre de passes écrasant en faveur de la formation marseillaise, avec un total de 586 passes contre 320 pour les Messins au total sur le match. Sans pour autant que cela ne traduise une franche maîtrise de la rencontre qui aurait permis de déboucher sur une multiplicité d’occasions, et cela en dépit des deux attaquants de pointe.

Un bloc bas messin à peine plus convaincant

De l’autre côté, les Messins se sont retrouvés muselés par la défense marseillaise. En manque de ballons, ils ne sont pas parvenus à réellement inquiéter Mandanda. Antonetti a opté pour un projet de jeu pragmatique avec un bloc bas. Les Messins ont donc du jouer essentiellement en contre-attaque. Et bien que globalement interrompu par un duo Kamara Gueye en jambe, Metz est parvenu à se créer deux opportunités. Tout d’abord, à la 13e minute, Ambrose est parvenu à se libérer du marquage de la défense, bien servi par Yade, il a trop écrasé sa frappe et le ballon est revenu dans les gants de Mandanda. En revanche, à la 38e, Balerdi a été gêné dans un dégagement et alors que la ballon montait en cloche, Ambrose est parvenu à se l’approprier à la retombée dans la surface de réparation. Néanmoins, celui-ci n’est pas parvenu à frapper correctement le ballon, qui a fini capté sans problème par Mandanda. Globalement on retiendra une période terne, sans réel entrain ni volonté de faire la différence de la part des deux équipes. À tel point que l’arbitre a mis un terme à celle-ci sans minute de temps additionnel.

McCourt était présent hier au Stade Saint-Symphorien, aux côtés de Pablo Longoria.

Une seconde mi-temps animée

Dans le jeu…

Alors que la première période nous avait laissé sur un sentiment d’ennui dû à l’inoffensivité des deux adversaires, la deuxième s’est montrée plus convaincante, surtout pour l’OM. Notamment à la 57e, où l’OM est parvenu à obtenir un coup franc à l’entrée de la surface messine. C’est avec surprise qu’on a pu constater que c’est Milik qui a pris la responsabilité de tirer celui-ci, et non Payet. Néanmoins, Oukidja a parfaitement su repousser le tir cadré qui filait côté droit. On pourrait également évoquer les multiples corners concédés à l’OM qui créèrent le danger, mais ne parvinrent jamais à trouver les chemins du filet. À la 75e, l’OM s’est également fait peur, puisque Sarr a remarqué que Mandanda se trouvait dans une position avancée. Celui-ci a tenté un grand lob depuis sa moitié de terrain, mais qui heureusement n’a pas réussi à trouver le cadre. Une période un peu plus animée donc, mais sans être particulièrement transcendante.

… et dans les arrêts

Braquage à la messine !

Pour voir le match s’emballer il faudra attendre la 90e+1. Alors que Boulaya tente d’entrer dans la surface de réparation marseillaise, celui-ci est percuté par González et Gueye. La tension monte d’un cran, Boulaya semble être tombé dans la surface de réparation, les Messins réclament un penalty. Après visionnage de la VAR, M. Ben El Hadj prend finalement la décision, cinq minutes plus tard, qu’il y aura coup-franc à l’entrée de cette surface. En effet, Boulaya est tombé à quelques centimètres de la ligne de démarcation de celle-ci. Celui-ci s’élance, frappe, le ballon est repoussé, mais les Messins réclament encore un penalty. Cette fois-ci, l’arbitre ne prend pas autant de temps pour décider, Payet a touché la balle avec son bras : 90e+7, penalty pour Metz. Boulaya trompe Mandanda qui part du mauvais côté, coup de massue pour l’OM.

L’inexorable « Sampaoli time »

Alors que le temps file, l’espoir de voir les Marseillais partir sur une bonne note s’amenuise. Et alors que ceux-ci attaquent à outrance dans les dernières secondes du temps additionnel, González est stoppé à l’entrée de la surface de réparation messine. L’arbitre ne bronche pas et siffle la fin du match au bout de la 90e+9. Dans un élan de rage Payet se jette sur l’arbitre pour contester sa décision. Alors que M. Ben El Hadj s’apprête à dégainer un carton rouge, celui-ci est interpellé par Ćaleta-Car, Gueye, et les arbitres assistants au sujet de cette dernière action. Celui-ci se ravise donc et va consulter la VAR : il y a bien faute sur González sur la ligne messine. Le verdict est sans équivoque, penalty rocambolesque pour l’OM alors que le coup de sifflet final avait retenti ! Milik se dévoue et transforme celui-ci à la 90e+13 ! L’OM est parvenu à arracher le match nul 1-1.

Un match à l’image de la saison ?

Ainsi, les Marseillais ont livré une prestation globalement laborieuse, mais le match a su trouver un emballement fou dans les arrêts de jeu. Alors que l’OM a beaucoup déçu durant cette saison 2020-2021, notamment durant son parcours médiocre en Ligue des Champions d’une part et d’une autre part extra-sportivement avec la crise institutionnelle de fin janvier, on peut difficilement tirer un bilan positif de cette saison. À l’image de ce match qui ne demeure qu’un match nul contre Metz. Pour autant, l’OM est parvenu à se battre et arracher une place européenne qui n’était pas évidente jusqu’à l’avant-dernière journée. Comme dans ce match où tout s’est joué, à quelques centimètres, à quelques minutes, dans la douleur avant le soulagement extraordinaire. Ce dernier match est donc bien représentatif de la saison 2020-2021 : un fond général d’indifférence douloureuse, puis la colère, et enfin la délivrance de parvenir à arracher, envers et contre tout, quelque chose de joyeux et passionnel à cette morosité.

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