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PROCHAINS MATCHS

#NOOM : sans rigueur et sans saveur

Pour son avant-dernier match amical, l’OM se déplaçait au Stade des Costières. Le vide des tribunes faisait écho au jeu proposé par les Olympiens.

Aller, plus qu’un et c’est terminé. Finie la préparation amicale qui prend des tournures de longues salles d’attente ennuyeuses et insipides. Pourtant, l’équipe alignée par André Villas-Boas laissait de la place à l’enthousiasme.

Le trio tant attendu Pipa, Payet, Thauvin est reconduit et, cette-fois, pas dans un match bourbier face à un futur quart de finaliste de LDC. C’est l’occasion de tester les automatismes et de faire saliver. De combiner dans la largeur, de profiter de la qualité de l’Argentin pour enfin le mettre dans des conditions de jeu correctes. Spoiler : rien de tout cela n’est arrivé. Ce soir, c’était morose.

Du flou dans l’organisation tactique du match

Que dire quand on voit que pendant presque tout le match, les Marseillais restent assez bas sur le terrain et ne cherchent pas à vouloir changer ? Que faire face à une équipe qui semble avoir reçu des pâles consignes de jeu ? Que constater quand l’effectif ne propose rien d’intéressant ?

Les Nîmois ne reculent pas et prennent même l’ascendant sur les Phocéens. Des actions non conclues mais qui ne font pas tache. Ferhat, dangereux et techniquement au point, met très mal à l’aise Amavi, qui n’est pas toujours bien placé et multiplie les mauvais choix. Offensivement comme défensivement…

Entre-jeu qui ne convainc pas

En sentinelle, Bouba Kamara est très moyen durant la première période. Il perd un nombre trop important de ballons et multiplie les gestes ratés. Frustrant, mais il tente souvent de jouer propre et d’aller de l’avant. De même pour Rongier, lui, avec moins de déchet.

Morgan Sanson, quant à lui, semblait perdu. Le numéro 8 est retombé ce soir dans ses travers, des courses inutiles sans orientations précises. Son placement dans le jeu est aussi critiquable. Il se retrouvait collé à Bouba ou alors trop proche de Valentin Rongier. Mais son volume de jeu a fait du bien, malgré des pertes de balles dangereuses.

Le trio inefficace

En début de période, Dimitri dézonne beaucoup. Les attaques marseillaises penchent du côté droit, et forcément le numéro 10 veut toucher du ballon. Il se rapproche du flan mais aucune étincelle ne prend forme. Une vague impression de revoir un match de mi-saison 2018/2019. Il est tout de même auteur du somptueux centre repris par Duje.

Et puis, durant le reste du match, il a toujours cherché les décalages et réussi ces passes qui cassent les lignes. À l’image de la frappe manquée par Rongier en deuxième mi-temps. Thauvin a percuté et servi quelques fois Sakai qui partait dans son dos, mais cela s’est vite atténué, nous faisant revenir à la réalité agonisante.

Pipa Benedetto s’est blessé à la cheville droite, de quoi inquiéter au vu du timing avant la reprise. Dans le fond, son match n’est que très peu jugeable. En 40 minutes, il est comme d’habitude esseulé et obligé de revenir à la moitié de terrain pour grappiller quelques ballons et tenter d’insuffler une nouvelle dynamique. Pipa n’a pas su par moment faire des appels tranchants. Un fond très limite. Insuffisant comme les échanges entre le trio offensif. Insuffisant comme le contenu tactique et technique.

Des changements qui n’ont rien changé

Mandanda a du assurer quelques belles parades, l’équipe est toujours « Payet dépendante », le manque de verticalité et de pressings hauts sont toujours présents, DCC n’a toujours que très peu de solutions à la relance, et enfin NR7 est rentré à 20 minutes de la fin pour tenter d’être encore le super-sub. Le schéma est similaire à la saison passée. Très peu de choses ont changé depuis les dernières partitions en Ligue 1.

Strootman, Lopez et Gueye ont montré des faits intéressants. Bien qu’ils aient eu à peine un quart d’heure de jeu ensemble, ils ont apporté un peu plus de sérénité de jeu en fin de partie. Pas suffisant pour trouver Marley Aké, qui a, comme son compère argentin, essuyé des galères, malgré une envie toujours plus forte d’aller vers l’avant. Et le fait à retenir, c’est qu’il a été privilégié à Valère Germain.

À oublier.

L’idée n’est pas de distiller des critiques acerbes et gratuites sur le fond de jeu. Mais il faut reconnaître que cette période de préparation n’a laissé que très peu de points positifs. La question épineuse du rythme est effectivement à souligner, mais malgré tout, les maux déjà constatés la saison dernière refont surface.

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