Pour sa première sur le banc olympien, Jean-Louis Gasset a permis à l’OM de retrouver la victoire et de se qualifier pour les huitièmes de finale d’Europa League grâce à une formule simple et des principes de jeu efficace.
Retour du 3-5-2
Le nouveau coach olympien avait pourtant brouillé les pistes la veille du match : « Ce qui compte c’est l’animation« , avant d’expliquer que l’absence de Léonardo Balerdi pourrait être préjudiciable pour aligner une défense à trois. Jean-Louis Gasset a finalement aligné un 3-5-2 avec Bamo Méité à la place de l’Argentin et une doublette Moumbagna-Aubameyang en pointe. Le changement de système a notamment mis en valeur Quentin Merlin, très actif sur son flanc gauche, plus à l’aise pour attaquer les espaces que pour les défendre. Son pendant à droite, Jonathan Clauss, ne s’est toujours pas remis la tête à l’endroit. Comme au match aller, l’international français a offert un but aux Ukrainiens.
Un plan de jeu simple
Après avoir subi les dix premières minutes du match, l’OM s’est montré bien plus protagoniste qu’à son habitude. Par séquence, les Olympiens ont déclenché des phases de pressing intéressantes, comme sur le but d’Aubameyang. Conquérant, les Phocéens ont remporté 60% de leurs duels. Une domination qui s’est notamment retrouvée sur les nombreux centres olympiens (31) qui ont mis en valeur la domination des Marseillais dans les airs. Les buts d‘Izo Sarr et de Geoffrey Kondogbia proviennent de ballons aériens où les Olympiens, de par leur densité dans la zone de vérité et leurs qualités dans les duels, ont pris le meilleur sur la défense ukrainienne. C’était clairement le plan de jeu mis en place, les Marseillais n’ont pas hésité à user du jeu long pour trouver la doublette de pointe ou des seconds ballons dans des zones intéressantes.
Un équipe constante
Contrairement au match aller, les partenaires d’Amine Harit ne se sont pas effondrés dans le dernier quart d’heure. Grace à leurs changements, Jean Louis Gasset et son adjoint Ghislain Printant ont maintenu le bloc de l’OM haut sur le terrain. Il n’y avait aucun défenseur de métier sur le banc, mais les changements opérés ont permis de donner un second souffle à l’équipe tout en gardant la même stratégie, puisqu’à l’entrée d’Ismaila Sarr, les attaquants ont continué d’être approvisionné en ballons longs, comme sur le but du Sénégalais.
L’OM retrouvera le Villerreal de Marcelino le 7 mars, pour le match aller des 8èmes de finale d’Europa League qui s’annonce bouillant.