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PROCHAINS MATCHS

Edito : Sampaoli, un pompier pyromane

« Pour fuir un défaut, les maladroits tombent dans le défaut contraire. »

Horace, Livre I

Si du haut de ses 61 ans, marqués par la cicatrice d’une carrière biscornue initialement inespérée et, au surplus, fulgurante, le doctrinaire entraineur olympien semblait avoir enfin, ce vendredi soir au Stade Orange Vélodrome, définitivement étouffé les critiques justement adressées à l’encontre de son management depuis plusieurs semaines. Un renouvellement total effectué en effet par l’intermédiaire d’un coaching rationnellement inédit cette saison, l’ancien sélectionneur dogmatique aux folies pragmatiques de la Roja, Jorge Sampaoli, n’en est néanmoins qu’aussitôt désastreusement retombé dans ses sombres travers une semaine plus tard, à l’Allianz Riviera, afin de sceller une fois de plus l’humiliation de son institution face à un concurrent direct dans un match capital et ultra décisif.

Seul et unique responsable de cette énième débâcle par l’entremise d’une composition une fois de plus aussi lunaire que révoltante, symbolisée alors par la titularisation de pas moins de quatre défenseurs centraux de métiers, innovation tactique intronisée par l’un de ses prédécesseurs, un soir d’août 2017 sur le peu lointain Rocher monégasque. Une disposition au caractère comique faisant alors office du premier aveu de faiblesse nocturne d’une longue série pour un coach en manque cruel de sang froid et déjà rongé intérieurement par ses débordantes émotions dès le premier quart d’heure de jeu. Nous rappelant ainsi les prémices de ses cuisants échecs à la tête de l’Albiceleste lors du Mondial 2018.

Une véritable perte drastique de moyen, contaminant une fois de trop son ensemble de jeunes hommes globalement tétanisés par l’ampleur des évènements, cause providentielle de l’aussi nocive anxiété transmise par le pragmatisme de leur guide, déclencheur ultime de cette nouvelle faute professionnelle. Un affront de plus, intrinsèquement liée à cette véritable faillite émotionnelle cette saison. Une donne aussi alarmante qu’insoutenable, appuyée alors par une multitude de prises de décisions tout autant catastrophiques qui n’auront eut raison, sans même ne s’y confronter, des nombreuses réorganisations tactiques de son admirable homologue niçois, Christophe Galtier. Et si ce dernier ne se sera finalement, exceptionnellement, renié à la halte de cette rencontre, confirmant donc au passage la stupidité pourtant flagrante de ses choix de départ, « Georges S’empalle » ne semblait du moins point rassasié à la 85ème minute de jeu, du sacrifice sur place publique de son chouchou, Luan Peres, afin de comprendre enfin, après presque deux ans de travaux à ses cotés (À Santos et Marseille), que le choix rationnel d’un être humain en pleine possession de ses moyens était donc de sortir le Brésilien de ce véritable massacre organisé par son bourreau hollandais, l’ailier ordinaire, Justin Kluivert.

Un terrible échec pour une incontrôlable déculottée, 4 buts à 1, vis a vis de l’empiriste 3ème de Ligue 1, lourde de conséquences, bénéficiant donc à la prise d’un ascendant psychologique considérable d’un concurrent affirmé au podium et dorénavant promis au futur rôle, tant convoité, de principal rival sportif du club le plus populaire de l’hexagone. Une défaite mortifiante qui restera par conséquent dans les mémoires comme l’énième humiliation tactique de la doctrine délétère d’un manager à l’agonie.

Alors déjà éliminé en Europa League, dans un groupe largement à la portée des Olympiens, et littéralement écrasé du côté d’Istanbul à l’avenant des nombreuses outrages de ses rivaux Dogues et Rhodaniens, bien suivis de désillusions dramatiques face au Stade Brestois et au FC Metz à domicile, l’Argentin est désormais éliminé d’une compétition pourtant promise à mettre fin à l’éternelle disette du plus grand club de France. Un bilan finalement désastreux pour le natif de Casilda, et ce, malgré la possession d’un des effectifs les plus complets de l’histoire récente de l’Olympique de Marseille, qui ne se contentera donc que d’une banale 3e place en championnat ainsi que d’éclats collectifs à mi-temps pour perpétuer cette image d’un club en perte de splendeur, et qui ne gagne désormais le moindre trophée depuis plus d’une décennie. Malgré un jeu partiellement chatoyant, indéniablement récompensé par des victoires séduisantes mais cependant entachées par le lâche assassinat d’une inefficacité consternante d’un si jeune effectif auquel il ne semble malheureusement toujours pas avoir insufflé un état d’esprit de gagnant, à minima du moins serein, il semblerait que Jorge Luis Sampaoli Moya s’avèrerait définitivement un pompier pyromane, principal responsable de la schizophrénie des fanatiques du mythique Olympique de Marseille à son sujet.

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