Ce samedi soir, c’est l’AS Saint-Étienne qui vient se frotter à l’OM dans son antre. De quoi se relever du match très spécial de la semaine précédente, face à Nice. La mission est accomplie puisque l’OM s’impose 3-1. Voici les notes de la rédaction.
Le barème des notes de la rédaction
Pour commencer, chaque membre donne une note à un joueur ayant disputé une partie significative de la rencontre. Chaque joueur obtiendra donc une moyenne en fonction de sa performance.
Si un joueur est amené à sortir sur blessure, il sera alors jugé sur son temps de jeu. Si celui-ci est suffisamment conséquent pour donner lieu à une note.
Enfin, si un joueur vient à être expulsé, il sera également jugé sur son temps de jeu à condition qu’il ait joué assez longtemps.
Tout joueur ayant joué trop peu de temps pour avoir un impact sur la rencontre ne sera donc pas noté.
- 0 : Faute professionnelle
- 1 : Ridicule
- 2 : Affligeant
- 3 : En difficulté
- 4 : Insuffisant
- 5 : Moyen
- 6 : Match correct
- 7 : Bon match
- 8 : Grand match
- 9 : Exceptionnel
- 10 : Masterclass
Steve Mandanda (6,8)
Beaucoup critiqué sur ce début de saison, le capitaine olympien a montré qu’il en avait encore sous la semelle. Auteur de superbes arrêts face à Nice, il réitère les parades contre Sainté pour éviter à ses coéquipiers de se faire punir. Malgré l’égalisation prise sur corner, les autres actions ont bel et bien été stoppées par le doyen marseillais. Il a su contenir les attaques adverses quand son équipe connaissait des moments de flottements, tout en relançant correctement.
Luan Peres (6,1)
Peu verni sur les premiers matchs, en raison de ses contre-son-camp, puis de problèmes extra-sportifs, le Brésilien reste cependant une bonne recrue olympienne. Son erreur du tout début de match aurait pu faire du mal à l’équipe, certes, mais pour ce qui est du reste, il a su tout de même garder son calme. Il apporte même un surplus offensif en se projetant vers l’avant assez souvent. Une de ses qualités qui est à noter.
Álvaro González (5,8)
Placé au milieu de cette défense à trois, il remplace Leo Balerdi, suspendu pour son deuxième match. Plus discret que ses collègues centraux, de par sa position, il ne mérite pas une note égale ou supérieure. Il semble fautif sur le but stéphanois, pas assez incisif sur l’attaque de Kolodziejczak. Mais dans l’ensemble, le match reste plutôt correct, toujours investi.
Wiliam Saliba (7,1)
Silencieux, discret, mais incroyablement important sur le terrain. Le jeune Gunners, prêté cet été à l’OM, fait preuve de sérénité dans son rôle de défenseur central et axé sur le côté droit. Sa qualité technique lui permet de se dépatouiller de beaucoup de situations lors des pressings et de fautes collectives commises. Un vrai bon renfort dans cette défense à trois, qui ne bronche pas mais qui assure.
Mattéo Guendouzi (7,6)
Sûrement le ou l’un des hommes du match ! Auteur de son premier but avec l’OM, au Vélodrome, il exulte de joie tant il est impliqué dans son rôle de créateur et de milieu polyvalent. Déjà plutôt en vue sur les premiers matchs, le Français a confirmé un peu plus sur cette rencontre. Il vient délivrer tout un stade sur un joli but dans la construction puis continue à régaler dans sa vision de jeu et son implication au cœur de celui-ci.
Gerson (6,5)
Plutôt discret depuis son arrivée, il effectue du bon boulot tout de même, dans l’ombre comme on dit. Il ne faut pas l’enterrer trop vite, il reste décisif, comme le prouve son but dans ce match, qui vient redonner l’avantage à l’OM. Sur la première mi-temps, il ne se fait pas beaucoup remarquer, alors que Marseille domine les débats. Puis avec son but, à la 51ème, il s’affirme un peu plus et montre son importance.
Boubacar Kamara (6,4)
Le minot a beau faire tourner les têtes de tous les supporters à cause d’une actualité mercato très bouillonnante, il n’en oublie pas d’être efficace sur le terrain. Moins en vue que son compère des Espoirs, Guendouzi, il donne un certain équilibre au milieu marseillais et continue de s’essayer à la frappe, mais sans succès.
Valentin Rongier (6,5)
En parlant de frappes, l’ancien capitaine des Canaris n’a pas encore su cadrer sur ce match. Préféré à Gueye cette fois-ci, il a effectué une très belle partie. Seul bémol, les tirs… Il tente et se projette offensivement, ce qui lui a permis d’offrir une passe décisive à Gerson, sur le deuxième but olympien. Mais quand il s’agit de s’essayer à son tour, le ballon n’est jamais vraiment dangereux. Cela dit, son rôle premier est de permettre à l’OM d’avoir un milieu compact et organisé, sa défense, ses relances et son pressing ont été les bienvenus.
Konrad De la Fuente (5,5)
Les supporters ont pu montrer leur excitation face aux matchs de l’Américain, ces derniers temps. Mais face à Saint-Étienne, il s’est montré un peu plus timide. Il est tout de même impliqué sur le premier but de Guendouzi, mais avant de sortir pour Henrique à la 56ème minute, il n’a pas été aussi dangereux que d’habitude. Face à Nice, il n’avait pas pu montrer grand chose non plus puisque rentré en cours de match et ayant subi l’interruption de la rencontre. Mais ce n’est que partie remise…
Dimitri Payet (6,7)
Un peu comme son coéquipier du Barça, le numéro 10 de l’OM a été légèrement plus discret que sur les rencontres précédentes. Mais ses prises de balle et ses projections ont été rarement ratées, ce qui a permis à l’OM de construire encore et toujours et de se montrer dangereux. Payet reste le maître à jouer dans cette équipe et malgré quelques approximations en fin de match, il effectue une partie très satisfaisante.
Cenzig Ünder (7,2)
Le Turc a encore été décisif, de par son but, qui est venu grandir l’écart et faire souffler tout le peuple marseillais. Reconduit logiquement dans le XI par Sampaoli, il est resté dangereux dans ses attaques mais a encore manqué de lucidité dans ses choix parfois. Notamment à la fin, lorsque l’OM aurait pu largement accroître son avance. Sa partie reste plus que correcte en tout cas.
Luis Henrique (4,9)
Il entre en piste à la 56ème, pour remplacer De la Fuente. De là, il n’arrive toujours pas à se montrer réellement dangereux, malgré ses nombreux appels dans la profondeur et ses débordements trop peu francs. Il a le droit à un superbe face à face avec Étienne Green mais préfère tenter l’enroulé plutôt que de déposer un caviar sur Lirola et/ou Ünder.
Pape Gueye (NN)
Valentin Rongier lui cède sa place à la 74ème minute. Il n’apporte pas plus que son collègue du milieu mais ne commet pas vraiment d’erreur non plus. Il joue trop peu pour que la rédaction lui donne une note mais le jeune olympien a su faire garder à l’OM toute sa sérénité en fin de match.
Pol Lirola (NN)
Le come-back de ce mercato c’est bien lui. Heureux de retrouver l’OM après des négociations difficiles, Lirola refoule la pelouse du Vél’ en remplaçant Gerson, à la 85ème minute. Chaudement applaudi, il peut enfin goûter au plaisir savoureux d’un Vélodrome en fusion. Quant au jeu, il n’a pas eu assez de temps pour se montrer et pour espérer une note de notre part. Mais on a hâte de le revoir sur les prochains matchs.
Jorge Sampaoli (7)
Pour son XI de départ, il opte pour un changement dans le milieu, du nom de Rongier, à la place de Gueye. Quant au reste de l’équipe, Àlvaro est reconduit avec la suspension de Balerdi et De la Fuente fait son retour en tant que titulaire après avoir vu le banc contre Nice. De là, sa composition est tout à fait logique par rapport à ce que l’on voit depuis le début de la saison. Les changements le sont aussi, en sortant poste pour poste, Konrad puis Rongier et en laissant un peu de temps de jeu à Lirola.
Arbitrage (6,9)
Benoît Millot aux commandes, le match s’est déroulé sans encombre malgré quelques tensions bien logiques pour un OM-ASSE. Clément sur la main d’Àlvaro, qui ne peut faire autrement, il ne revient même pas sur celle de Guendouzi à la toute fin du match, qui cela dit, n’aurait rien changé à l’identité du vainqueur.
