L’amour de Valbuena, une victoire méritée, le patrimoine de l’OM et un logo qui met en mauvaise posture… Retour sur l’actu de la semaine de l’OM.
Ce dimanche, alors que le couvre-feu prend place dans huit métropoles, dont Marseille, l’OM distille un peu de bonheur en Phocée. Avec une victoire acquise face à une équipe de Bordeaux terne et livide, sur le score de trois buts à un. Les Olympiens n’ont pas sombré dans le doute. Pourtant les dernières sorties ont fait peur, voire très peur. Tout n’était pas parfait, mais voir Cuisance, Thauvin, Amavi et Rongier en bonne forme est réjouissant. Bon, voir Sanson se transformer, chaque journée de Ligue 1 que Labrune fait, en un être maléfique, à la recherche de la moindre course inutile devient lassant. Tout comme le fait d’observer la frustration gangréner Benedetto. L’Argentin, en quête de son premier but de la saison et de repères sur le terrain, s’installe entre maladresse et solitude. Vite un regain de confiance et des services dans de bonnes conditions pour Pipa.
Thauvin, le patrimoine de l’OM
L’homme aux 81 buts et 56 passes décisives en 244 matches avec l’OM, commence à faire partie des murs. Du moins, il se glisse dans les fondations du club depuis sept ans. L’ailier droit est ultra-décisif : depuis le début de saison, c’est quatre passes décisives et un but de moins, le tout en sept rencontres. Si tout se passe pour le mieux sur le plan statistiques, c’est au niveau financier qu’il y a un hic. Le contrat du champion du monde se termine en juin prochain, de quoi faire transpirer le clan McCourt et Eyraud à grosse gouttes. Mais Longoria, qui commence peu à peu à conquérir le cœur des supporters, réfléchit beaucoup à ce dossier. Au cours d’une interview pour la chaîne Téléfoot du sulfureux groupe Mediapro, il a clamé son amour pour Thauvin. Un joueur qu’il qualifie, tout en faisant le point sur ce dossier complexe, de « partie importante du patrimoine de l’OM ».
🔴 EXCLU TELEFOOT
— TELEFOOT LA CHAINE DU FOOT (@telefoot_chaine) October 19, 2020
« Florian Thauvin est une part importante du patrimoine du club, ce serait dur de le perdre »
🗣️ Les mots très forts de Pablo Longoria pour conserver "FloTov" à l'@OM_Officiel
📺 Un entretien exclusif à retrouver mercredi dans #CultureFoot#telefootlachaine pic.twitter.com/HldKmOxKpU
Iconiq, un sponsor au procédé illégal
Sur fond de logo brodé sur le bras des maillots et de cryptomonnaie, l’histoire de sponsoring peut terminer au tribunal. Pas de quoi rassurer Jacques-Henri Eyraud. C’est le magazine Capital qui a révélé les prémices d’un potentiel scandale. Tout est à éclaircir, mais les éléments apportés dans l’article laissent présumer à une erreur de gestion significative de la part du club.
#Exclu
— Grégory Raymond (@gregory_raymond) October 19, 2020
L'un des sponsors maillot de @OM_Officiel serait illégal. Le club assure ne pas être au courant des agissements de @iqoniq mais s’expose à une grosse amende#TeamOMhttps://t.co/Kqqi7ljYlH
«L’entreprise utilise l’image du club phocéen pour la promotion d’une Initial Coin Offering (ICO), une levée de fonds utilisant les cryptomonnaies. Cette opération consiste à proposer aux investisseurs (particuliers ou non) d’acquérir des jetons numériques développés par IQONIQ (des “IQQ”) avec des cryptomonnaies bitcoin ou éther. Les IQQ sont censées offrir des récompenses aux utilisateurs (maillots, billets de matches, etc.) et un rendement mensuel à hauteur de 10% des revenus de l’entreprise. Le problème, c’est que la réglementation est très claire à l’égard des ICO depuis l’adoption de la loi Pacte en 2019 : “Toute opération de parrainage (le sponsoring entre dans ce cadre, ndlr) ou de mécénat est interdite lorsqu’elle a pour objet ou pour effet la publicité, directe ou indirecte, en faveur d’une offre au public de jetons”. Une exception est possible si l’entreprise est titulaire d’un visa délivré par l’Autorité des marchés financiers (AMF), l’organisme public chargé de protéger les investisseurs. Mais, selon nos informations, IQONIQ n’a jamais déposé de dossier en ce sens. »
Capital
Les résultats des minots et des féminines
Toutes et tous ont régalé. Chacune des équipes a remporté leur match ce week-end. Les féminines ont triomphé 5-1 face à une équipe de Nîmes amorphe et à bout de souffle. Il était temps que les Olympiennes se relancent, et c’est chose faite. Laura Rueda, pleine de promesses, est repartie avec le ballon du match. Un match à sens unique qui ne peut qu’accroître la confiance de celles qui maintenant tiennent la septième place.
C’est tout aussi sensationnel et tout aussi important. Les U17 ont performé face à Castelnau-le-Crès. Même score, avec un schéma différent. Pas de triplé, mais quatre buteurs différents. Benyahia pour le doublé, Versini, Torres et Caprice pour clouer les adversaires au pilori. Une victoire qui leur permet de grimper au cinquième rang.
Autant continuer dans la série des larges victoires et évoquer celle des U19. Cette-fois, c’est une histoire de 4-1. Face au Pieve, les minots ont été sans pitié. Tout est raconté ici.
Retour de l’OM en Champions League
Si la musique de l’Europa League lasse, la composition de Tony Britten est, elle, beaucoup plus agréable. Plus chaloupé, plus historique, plus en phase avec la grandeur de l’OM. Et pour son retour dans la compétition après sept ans, l’OM affronte l’Olympiakos. Une belle équipe du Pirée qui navigue en toute légèreté en eaux douces. Il faudra se méfier de cette équipe ultra-décisive qui vient de remporter le doublé coupe-championnat. Des joueurs de qualité sont disposés dans l’écurie. Notamment un certain Valbuena. Certes, la dernière fois que l’on dédiait un article à l’ailier, on ne l’imaginait marquer plein de buts. On espère bien évidement que cela ne sera pas le cas le jour des retrouvailles entre deux ex trop liés pour se défaire.
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Après la stupeur est venu l’espoir, et après celle-ci le soulagement est apparu. Duje et Pipa sont bien dans le groupe pour affronter l’équipe athénienne. La frayeur du match face à Bordeaux n’est qu’un mauvais souvenir.