Une saison agitée se clôt du côté de l’Olympique de Marseille. Alors que le mouvement n’est pas à l’arrêt, les grandes manoeuvres mercato ayant commencé, il est temps de revenir sur les premiers mois de Pablo Longoria à la tête du club. Nommé à la suite de Jacques-Henri Eyraud, dont le départ était plus que nécessaire, l’Espagnol a pris le club en main, et a commencé à insuffler une dynamique que l’on espère positive et constructrice, de long terme. Retour sur son action ces derniers mois et sur les attentes dont il fait l’objet.
Longoria travailleur et communiquant
Un passionné
L’une des premières choses qu’il dégage, et qui contraste avec son prédécesseur, c’est sa passion. Bon communicant, Longoria sait la mettre en scène et l’exprimer de sorte à coller au mieux aux émotions qui entourent l’Olympique de Marseille. Cependant, elle n’est pas un leurre. « Le foot est inconcevable sans passion. Mes derniers choix ont été fondés sur la passion et l’histoire des clubs où j’ai travaillé […] », avait-il déclaré à son arrivée au club. Force est de constater qu’il n’a pas déçu. Dans un espace restreint, entre un budget limité, une ferveur en tribune ayant disparu depuis plus d’un an et des résultats pas à la hauteur, Longoria imprime.
En témoigne son entretien avec Sinama-Pongolle, diffusé en avril sur Canal +. On l’y voit mettre des mots sur ce qu’est Marseille comme microcosme culturel et footballistique. Il transpire d’intérêt pour le football. De même, il montre avoir conscience que la moindre erreur peut être fatale, dans sa carrière comme pour les clubs et les joueurs auxquels il se lie.
En plus de sa passion, il semble bien comprendre, au contraire de son prédécesseur une fois encore, qu’elle ne suffit pas à nouer un lien avec les supporters, il travaille énormément. Sa carrière, déjà longue en dépit de son jeune âge, le prouve. Lors de l’entretien diffusé par Canal +, Longoria est mis en contact avec Marcelino. Les deux se sont côtoyés à Huelva puis à Valence. Comme toujours, le travail accompli devient vite un sujet de discussion entourant Longoria. Ce dernier fait part de son exigence sur l’hygiène de vie, et sur le respect à accorder à l’institution qu’il rejoint.
Il y aborde aussi le fait qu’encore aujourd’hui, lorsqu’il le peut, il regarde des matchs, et analyse. Les compétences qui l’ont fait progresser restent des repères, y compris dans son rôle de président de club. En outre, Javier Ribalta, qui l’a côtoyé dans le staff de la Juventus, disait de Longoria que l’avoir dans son staff, c’était comme avoir « cinq personnes » sous la main. Sur son perfectionnisme, Javi Alonso faisait la déclaration suivante :
Quand on analyse des footballeurs, il aime aller plus loin que voir les matchs sur place. Il aime aller voir les préparations estivales et hivernales. Il aime dormir dans les hôtels où sont logées les équipes pour observer les comportements.
Javi Alonso auprès de Marcadorint, rapporté par Eurosport
Sinama-Pongolle avait déjà exprimé, auprès de So Foot, la maîtrise que Longoria a du football et des fonctions qu’il occupe. Il expliquait aussi que c’était grâce à lui, comme initiateur de sa carrière en Espagne, qu’il avait pu s’y épanouir footballistiquement.
J’ai tout de suite senti quelqu’un de très discret avec une énergie positive et de grandes connaissances dans la manière de concevoir le football. À l’époque, c’était très rare de croiser des personnes plus jeunes et plus expertes que moi dans mon propre domaine. Pablo était de cette catégorie, il connaissait chaque détail sur le bout des doigts. S’il en est là aujourd’hui, ce n’est pas une coïncidence : c’est un énorme bosseur qui vise juste.
Florent Sinama-Pongolle en février, à So Foot
Le jeune président de l’OM reconnaît lui-même avoir beaucoup fait pour parvenir à son poste.
Comment je suis arrivé là ? Avec beaucoup de travail, beaucoup de dévotion et aussi beaucoup de sacrifices personnels […] J’ai vécu onze années en Italie, après j’ai eu la chance de travailler dans un grand club comme Valence. Je me suis beaucoup dédié au football, en essayant de toujours faire les choses mieux et en faisant la démarche d’apprendre de nouvelles choses.
Pablo Longoria à la Cadena SER, en mars, à son arrivée à la tête du club
Longoria montre donc, au-delà de l’aspect quantitatif du travail qu’il fournit, que celui-ci doit se faire de la façon la plus ouverte possible. Ainsi, il tire profit de chaque expérience qu’il a jusqu’ici eue dans le football. Un fait qui semble évident, mais n’apparaît pas être le cas de tous dans ce sport où les égos et le confort empêchent parfois de prendre conscience d’une mauvaise gestion et de la rectifier.
En 2020, à son arrivée à l’OM, Longoria donnait une idée de sa vision de la vie d’un club. Il parlait du scouting et de gestion, de l’importance d' »aligner » les différentes composantes d’un club pour qu’il fonctionne à tous les niveaux, d’à quel point il était fondamental de donner de la « crédibilité » au projet OM. Surtout, il disait être à Marseille pour le « long terme ». Celui qui était alors le nouveau Head of football témoignait d’une ambition dont on ne pouvait s’imaginer qu’elle le mènerait au poste qu’il occupe actuellement. Cependant, ses propos sont cohérents avec le travail qu’il a abattu cette saison, à différents postes.
Sa compréhension de l’OM à son nouveau poste de président
Le 12 mai, Longoria était au stade de la Coudoulière pour faire vivre le lien unissant l’OM au FC Martigues, club faisant partie de l’OM Next Generation. Interrogé par Maritima Médias pour son premier déplacement de ce type, il parlait de « respect », de « coopération » et de « réalité » des conditions dans lesquelles s’exerçait l’activité de ce club satellite. Il abordait aussi le « rêve » que le football doit susciter comme activité. Ainsi il montrait, dans une communication bien maîtrisée mais probablement sincère, que sa vision du football est à comprendre en amont de son activité actuelle de président.
Longoria a compris que l’OM doit être la locomotive d’une partie importante de la formation dans le Sud. Il reconnaît aussi qu’il lui reste à apprendre sur le fonctionnement du football dans la région. Ce type de déclaration sera à juger, dans l’avenir, à l’aune du travail qui aura alors été accompli. Cependant, cette volonté n’est pas feinte. Longoria est encore jeune, très ambitieux, et un échec comme président de l’Olympique de Marseille constituerait un frein important dans la progression de sa propre carrière. À l’inverse, après avoir passé un très long moment à tanguer, un OM stabilisé sur le plan financier, dans la formation et la constitution d’un réseau dans le Sud de la France, raccrochant régulièrement avec l’Europe, constituerait un bilan plus que correct pour l’Espagnol. Rappelons qu’il souhaite placer l’OM dans le top 20 en Europe.
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La politique sportive de Longoria
Arrivées et départs
La douleur de probablement perdre Kamara, minot et futur grand, doit être palliée par un mercato réussi. Depuis son arrivée, Longoria a donné des gages. Les arrivées de Milik et de Lirola, artisans de la réussite – partielle – de cette fin de saison et de la qualification en Europe sont à noter. L’arrivée de Luis Henrique également, dont les 5 passes décisives et le travail régulier plaisent.
Les départs de Radonjić, de Strootman et de Lopez sont à lui imputer. Sur ce dernier, qui devait peut-être franchir un cap ailleurs que dans son club formateur, le montant de deux millions d’euros suite à son transfert paraît peu élevé. Cela sera à juger suite au pourcentage à la revente dont bénéficiera l’OM, et selon son éclosion en Série A. Sa première saison sous de Zerbi semble prometteuse. De plus, concernant Radonjić, aujourd’hui de retour, il ne devrait pas faire long feu sur la Canebière. À voir comment il partira et pour combien.
Parmi les échecs de Longoria, Ntcham est à noter. Toutefois, l’opportunité d’obtenir en prêt un joueur vu comme un futur grand il y a quelques années, lorsqu’il était en formation à Manchester City, et l’assortir d’une option d’achat de 6 millions d’euros ne constituait pas une manoeuvre insensée. De même concernant Cuisance, décevant en dépit d’un léger mieux au mois de mars.
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Un autre élément qui caractérise Longoria est sa capacité à faire beaucoup avec peu. L’opération Milik en est la meilleure preuve jusqu’ici, alors que le Polonais a inscrit 10 buts en 16 rencontres. Lors de sa conférence de presse du 28 avril, le président expliquait, afin de mettre fin à certaines rumeurs évoquant un arrangement permettant à Milik de partir dès cet été, que le club avait « la main » sur le joueur. Cela implique également de pouvoir le vendre, mais Longoria affirmait que le joueur souhaitait prolonger l’aventure. Encore récemment, auprès de Sky Italia, le président de l’OM communiquait de sorte à le garder.
En outre, le nouveau président de l’OM axe sa politique sportive sur le recrutement de jeunes joueurs. Pour des raisons financières, Longoria a également dealé avec son ancien club, la Juventus, échangeant Aké contre Tongya. Si ce dernier n’a pas pu beaucoup afficher son talent, du fait de l’arrêt de la N2, il demeure un pari pour l’avenir. Bilal Nadir et Salim Ben Seghir devraient en outre arriver depuis l’OGC Nice.
Cependant, en amont du recrutement, Longoria place le projet. En témoigne cette déclaration, en conférence de presse le 28 avril.
Ce n’est pas le moment de demander un effort économique, des moyens exceptionnels au propriétaire. Le coach est ambitieux, je suis ambitieux, notre structure technique est ambitieuse. On travaille tous les jours avec la mentalité de rentrer sur le podium, ça doit être l’objectif pour la saison prochaine. La question est de savoir comment traverser le contexte actuel. L’OM restera un des plus gros clubs de France au niveau du budget, avec le stade, les sponsors, on a très bien travaillé dans ces domaines.
Longoria en conférence de presse le 28 avril
On s’en doute, l’Espagnol a alors déjà des pistes en tête pour le mercato, une idée des postes à renforcer, et des profils intéressants. Cependant, avant de parler des joueurs et de leurs valeurs, Longoria fait un travail structurel. En dépit d’une économie du football freinée par la situation sanitaire depuis plus d’un an et de mauvais choix économiques faits à l’OM précédemment, il ne se dédouane pas et regarde déjà vers l’avant. Il est sûr de ce qu’il met en place comme fonctionnement, économique notamment, et de là il observe sa marge de manœuvre.
Joueurs prolongés
On apprenait il y a quelques jours la prolongation d’Álvaro jusqu’en 2024. Une nouvelle intéressante, car le joueur n’a pas démérité sur le terrain depuis son arrivée à l’OM. S’il a participé à la campagne européenne catastrophique cette saison en Ligue des Champions, la prochaine en Europa League pourrait mieux se présenter. Il affiche en tout cas le profil d’un joueur pouvant mobiliser les troupes.
Jordan Amavi a également été prolongé. Cela semblait surprenant, tant son absence a été longue. Le pari de le faire jouer sous Sampaoli est excitant. Son profil assez offensif peut en effet permettre au 3-5-2 de se stabiliser. Khaoui ou Henrique ont été utilisés dans le couloir gauche. Le poste n’étant cependant pas le leur, le succès n’a pas été au rendez-vous. Il serait toutefois souhaitable de trouver une doublure à Amavi, alors que la piste Firpo semble ne pas avancer.
Se débarrasser de salaires encombrants
Il est douloureux de se pencher sur les choix de la précédente direction tant ils rappellent de mauvais souvenirs. Toutefois, parmi les chantiers prioritaires de Longoria se trouvait celui de se délester de salaires excessivement élevés. Germain et Mítroglou partis, reste le cas Strootman à régler. Différentes suppositions ont été faites récemment. Entre autres, qu’il retourne au Genoa, ou fasse l’objet d’un échange avec un joueur afin d’en faire baisser le prix. Nous aurons prochainement l’occasion d’observer comment Longoria gérera son cas.
Parmi les départs forts en émotion, celui de Thauvin. Critiqué à plusieurs reprises, souvent à juste titre, il aura toutefois marqué les esprits. Ses ambitions sont à trouver ailleurs et on ne peut souhaiter que le meilleur à l’un des artisans de l’épopée en Europa League en 2017-2018.
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Les choix de Longoria
Salary cap
Depuis son arrivée à la tête du club, Longoria a opéré plusieurs changements structurels. Il a notamment mis en place une grille de salaire, un salary cap. Elle rend plus claire la place qu’auront certains joueurs au sein de l’effectif, et les attentes qui les entourent. Voici ce qu’il déclarait en conférence de presse le 28 avril.
La chose la plus importante dans la gestion sportive, c’est quand un joueur rentre dans un vestiaire, il regarde tous ses coéquipiers, et se dit qu’il est dans la bonne catégorie salariale.
Pablo Longoria en conférence de presse le 28 avril
Sa bonne gestion, au regard de sa déclaration en conférence de presse le 28 avril se fera dans l’instauration d’une relation saine entre le club et le joueur. Elle se fera aussi dans l’intercompréhension des joueurs dans le vestiaire. Il sera de leur ressort, au vu de leur contrat et de leurs ambitions à l’OM, de trouver leur place et de progresser de sorte à franchir des paliers auxquels ils aspireront.
Un nouvel entraîneur
Il a aussi fait le choix de placer Jorge Sampaoli au poste d’entraîneur. Le projet de l’Argentin demande du temps et impose de lui donner de nombreuses clés. D’ailleurs, le coach lui-même plaçait la construction de son équipe et d’un plan de jeu comme prioritaire face à l’accession à une place européenne. Il indiquait ainsi avoir une vision du football de long terme. Mettre en place un système de jeu et le pérenniser prend du temps. Les départs et arrivées du mercato rendront plus lisibles les attentes que Sampaoli aura de ses joueurs. Ils permettront aussi de le juger au regard du travail qu’il aura lui-même accompli, ayant participé au processus décisionnel sur les joueurs à recruter.
Pour le moment, on a vu Sampaoli exigeant, pour le plaisir entre autres des supporters. En témoigne la séquence montrant l’Argentin exaspéré par l’incompréhension de ses joueurs face à un exercice à l’entraînement, en mars. En prime, preuve d’une connexion à peine commencée mais prometteuse, Abardonado traduisait avec le ton.
Le choix Sampaoli sera aussi un élément de jugement important de l’action de Longoria. Voici ce qu’il en disait, le 28 avril.
Je n’aime pas parler de transition, à l’OM, c’est impossible. Il y a une exigence très grande à laquelle tu dois répondre. Quand il est arrivé, on était dans un moment de très grande difficulté, il faut le rappeler. Il a donné de l’espoir, de la confiance au quotidien.
Pablo Longoria en conférence de presse le 28 avril
Le choix était donc fait de prendre un entraîneur travaillant dès la première minute à installer son projet, sans faire trop de considération du temps long et du temps court. À l’inverse, prendre Sarri par exemple, difficile à attirer mais évoqué comme possible nouveau coach, aurait demandé de lui laisser plus de temps pour s’installer. L’Italien semblait d’ailleurs réticent à venir avant la fin de la saison. La réussite du mercato estival témoignera notamment de l’entente de Longoria avec l’entraîneur argentin.
La refonte de la cellule de recrutement et les ambitions du côté des recrues
Après David Friio, arrivé en septembre 2020 auprès de Longoria, les arrivées se sont enchaînées à la cellule de recrutement. Ce premier est devenu directeur technique du club, entre-temps. Mathieu Louis-Jean, qui officiait à Manchester United, lui a succédé. Il dirige la cellule composée entre autres de Santomé, Seckinger et Brat. Longoria avait expliqué l’importance du scouting, dont il vient, comme moteur du recrutement.
Cette cellule aura à faire ses preuves au cours de l’été, mais déjà des pistes intéressantes sont explorées. Jusqu’ici, Gerson, Seko Fofana, Boga, Foyth et d’autres noms ont fuité comme possibles recrues estivales. L’enveloppe allouée au mercato serait, selon Mohamed Bouhafsi et RMC Sport, de 60 millions d’euros. Toujours selon le journaliste de RMC, Milik devrait rester à l’OM à moins d’une offre exceptionnelle au cours de l’été.
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Une direction remaniée par Longoria
Jacques Cardoze a été choisi comme nouveau directeur de la communication. Ancien abonné du Vélodrome, lié à la région, y ayant été correspondant, un fan in a suit est ainsi nommé. Ses nombreuses expériences en font un choix intéressant, alors qu’on attend encore de savoir quelles seront ses fonctions exactes au club. Il conviendra d’observer son action à la suite de son entrée en fonction le 15 juin. Sa proposition récente de changer le nom du stade Vélodrome en lui donnant le nom de Bernard Tapie pourrait cependant être un premier écueil, ou une réussite, pour le nouveau venu.
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Peu après l’arrivée de Longoria à la tête du club, Hugues Ouvrard est parti. La situation était intenable pour celui qui avait été confronté à la colère des supporters fin janvier, et dont le profil ne collait dès le début pas à l’Olympique de Marseille. Laurent Colette, qui lui a succédé en intérim, est encore en poste actuellement.
Au sujet du conflit avec les supporters, il sera intéressant d’observer l’attitude de Longoria à l’égard du retour des supporters en tribunes. L’annulation de la mise en demeure des groupes ne suffira probablement pas à refermer les plaies ouvertes de cette saison. Longoria connaissant le football, il semble improbable de le voir multiplier les déclarations en faveur des groupes afin de s’attirer leurs faveurs, dans une communication creuse. Un enjeu important donc, alors que l’on espère ardemment revoir le stade Vélodrome plein.
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En quelques mois et en dépit d’une marge de manoeuvre restreinte, Longoria a déjà commencé à imprimer. Son travail de stabilisation du club doit porter l’OM vers une Coupe d’Europe jouée régulièrement et des résultats moins en dents de scie que les années précédentes. Le mercato sera déterminant, tout autant que la réussite du projet de Sampaoli. L’effectif doit être construit et mobilisé au service d’un club qui a trop tangué ces dernières années.
C’est à l’aune des résultats et du jeu que son travail pourra être jugé, et que l’on comprendra quelles sont les limites de ce jeune président qui semble parfois ne pas en avoir. Ce que l’on peut dire, c’est que Longoria n’est pas timoré. Il dégage une certitude et une maîtrise qui rassurent. Ses choix, depuis son arrivée comme Head of football puis comme président, sont peu critiquables. Il ne sera cependant pas épargné en cas d’échec même partiel du projet qu’il oeuvre à installer à l’OM. Enfin, il aurait été possible de mentionner la controverse survenue il y a quelques semaines suite à ses propos sur le football français. Cependant, d’autres médias en ont offert une lecture déjà assez complète. Il n’était pas utile de remuer cette polémique. Nous espérons à présent revoir l’Olympique de Marseille vainqueur et fier, et que cela s’amorce vite.